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Dans le splendide film « Bande de filles » sur quatre filles de banlieue, Karidja Touré, 20 ans, se révèle en pleine lumière. Portrait d’une débutante qui rêve de s’envoler.
Elle a des yeux comme des ailes. Et quand elle entre dans la pièce, une façon de faire danser l’espace. D’ailleurs, elle a dansé elle-même : six ans de modern jazz. Karidja Touré, 20 ans, est la révélation de « Bande de filles », le nouveau long-métrage de Céline Sciamma qui sort aujourd’hui sur les écrans après avoir fait sensation à Cannes en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs. Cette native de Bondy (Seine-Saint-Denis) qui a grandi dans le XVe arrondissement- maman nounou, père agent d’accueil, une sœur aînée et un petit frère- incarne Marième, une adolescente de banlieue qui rejoint un groupe de filles. Objectif : sortir d’une vie qui ne fait pas la part belle aux femmes. Mais pour Marième, rebaptiséé Vic, cette quête d’elle-même se révèle chaotique.
En promo, au côté de la réalisactrice Céline Sciamma,
Deux ans après cette aventure, puis la tornade Croisette qui s’est ensuivie- « on est entrées dans la chambre, on a posé nos valises et on est immédiatement ressorties pour aller faire le tour de Cannes ! »-, cette fan de Justin Bieber, Chris Brown et Henry Potter n’en revient toujours pas de croiser son visage sur l’affiche du film lorsqu’elle se rend en métro à ses cours.
Petite, elle râvait d'être caissière
Elle est en deuxième année de BTS assistant-manager. Quoique ces derniers temps, reconnaît-elle, promo oblige, elle n’a pas été des plus assidues. Petite, Karidja voulait être caissière. « Pour passer les articles devant le lecteur. »
Devenue liane, elle s’est rêvée mannequin, a tenté sa chance chez Elite mais ça n’a pas marché. « Je n’avais pas la taille », se console-t-elle, un chouia vexée tout de même. Là-dessus, elle a passé son Bafa pour être animatrice et l’a eu. « Nous sommes allés fêter ça à la foire du Trône, raconte-t-elle. C’est là que j’ai rencontré Rita Rego, la directrice de casting de Céline (Sciamma, NDLR). Elle m’a dit que je correspondais au personnage qu’elle cherchait. Je trouvais ça super bizarre. Elle m’a laissé son numéro. »
La suite est simple comme coup de fil. C’est tout de même un sacré tour de manège qu’on lui proposait. Comment dire non quand on a toujours été, comme elle, « focus cinéma ». C’est son expression.
Avec ses copines du film "Bandes de filles", à Cannes, en mai 2014.
Le septième Art, c’est son Amérique à elle
Le septième Art, c’est son Amérique à elle. Et son focus-zoome outre-Atlantique. Excellente pratique de la langue anglaise dès le lycée. Modèles amerloques. « Dans Carrie, la vengeance, Chloé Morretz joue magnifiquement bien. » Et Zac Effron ! Et Denzel Washington. De « Bande de filles », elle dit que le film est le reflet de la vérité. Dans le XVe, elle n’a rien vécu de tel, mais plusieurs de ses copines des cités si. En revanche, les vigiles qui la suivent dans les boutiques, les conseillères d’orientation qui veulent imposer leur loi, Karidja connaît. Optimiste, elle pense que le film va contribuer à lever les barrières. Déjà, dit-elle, un casting féminin « 100 % black » est à ses yeux un réel progrès. Ses yeux qui ressemblent à des ailes. Ses yeux qui ressemblent à des ailes. Pour s’envoler loi. Vers l’Amérique ? Le Parisien
Karidja Touré, une histoire extraordinaire
Dans le splendide film « Bande de filles » sur quatre filles de banlieue, Karidja Touré, 20 ans, se révèle en pleine lumière. Portrait d’une débutante qui rêve de s’envoler.
Elle a des yeux comme des ailes. Et quand elle entre dans la pièce, une façon de faire danser l’espace. D’ailleurs, elle a dansé elle-même : six ans de modern jazz. Karidja Touré, 20 ans, est la révélation de « Bande de filles », le nouveau long-métrage de Céline Sciamma qui sort aujourd’hui sur les écrans après avoir fait sensation à Cannes en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs. Cette native de Bondy (Seine-Saint-Denis) qui a grandi dans le XVe arrondissement- maman nounou, père agent d’accueil, une sœur aînée et un petit frère- incarne Marième, une adolescente de banlieue qui rejoint un groupe de filles. Objectif : sortir d’une vie qui ne fait pas la part belle aux femmes. Mais pour Marième, rebaptiséé Vic, cette quête d’elle-même se révèle chaotique.
En promo, au côté de la réalisactrice Céline Sciamma,
Deux ans après cette aventure, puis la tornade Croisette qui s’est ensuivie- « on est entrées dans la chambre, on a posé nos valises et on est immédiatement ressorties pour aller faire le tour de Cannes ! »-, cette fan de Justin Bieber, Chris Brown et Henry Potter n’en revient toujours pas de croiser son visage sur l’affiche du film lorsqu’elle se rend en métro à ses cours.
Petite, elle râvait d'être caissière
Elle est en deuxième année de BTS assistant-manager. Quoique ces derniers temps, reconnaît-elle, promo oblige, elle n’a pas été des plus assidues. Petite, Karidja voulait être caissière. « Pour passer les articles devant le lecteur. »
Devenue liane, elle s’est rêvée mannequin, a tenté sa chance chez Elite mais ça n’a pas marché. « Je n’avais pas la taille », se console-t-elle, un chouia vexée tout de même. Là-dessus, elle a passé son Bafa pour être animatrice et l’a eu. « Nous sommes allés fêter ça à la foire du Trône, raconte-t-elle. C’est là que j’ai rencontré Rita Rego, la directrice de casting de Céline (Sciamma, NDLR). Elle m’a dit que je correspondais au personnage qu’elle cherchait. Je trouvais ça super bizarre. Elle m’a laissé son numéro. »
La suite est simple comme coup de fil. C’est tout de même un sacré tour de manège qu’on lui proposait. Comment dire non quand on a toujours été, comme elle, « focus cinéma ». C’est son expression.
Avec ses copines du film "Bandes de filles", à Cannes, en mai 2014.
Le septième Art, c’est son Amérique à elle
Le septième Art, c’est son Amérique à elle. Et son focus-zoome outre-Atlantique. Excellente pratique de la langue anglaise dès le lycée. Modèles amerloques. « Dans Carrie, la vengeance, Chloé Morretz joue magnifiquement bien. » Et Zac Effron ! Et Denzel Washington. De « Bande de filles », elle dit que le film est le reflet de la vérité. Dans le XVe, elle n’a rien vécu de tel, mais plusieurs de ses copines des cités si. En revanche, les vigiles qui la suivent dans les boutiques, les conseillères d’orientation qui veulent imposer leur loi, Karidja connaît. Optimiste, elle pense que le film va contribuer à lever les barrières. Déjà, dit-elle, un casting féminin « 100 % black » est à ses yeux un réel progrès. Ses yeux qui ressemblent à des ailes. Ses yeux qui ressemblent à des ailes. Pour s’envoler loi. Vers l’Amérique ? Le Parisien
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